Ostéopathie et Kinésiologie ?

Historique :

La Kinésiologie trouve son origine tout d'abord dans l'ostéopathie avec le Dr. Still qui à la fin du XIXème siècle jette les bases d'une technique d'ajustement vertébral. Il sera suivi par les docteurs Palmer, Dejarnette, Chapman et Bennet qui pratiquent des techniques réflexes permettant une action à distance, d'une région du corps sur une fonction.

A partir des années 60 l'ostéopathie devient de moins en moins pratiquée aux Etats-Unis car les médecins ostéopathes se tournent davantage vers la médecine allopathique et la chirurgie orthopédique. Seule l'approche globale du corps sera réellement conservée. Ce sont alors les chiropracteurs qui poursuivront la pratique des principes ostéopathiques.

Dr. Goodheart, chiropracteur, démontre les liens entre :

Les muscles, les organes et les méridiens d'acupuncture ;
Le stress et le tonus musculaire.

A l'époque les ostéopathes et les chiropracteurs gardent le monopole de la pratique jusqu'à ce que le Dr. John Thie publie en 1977 un livre à usage familial permettant d'apporter un équilibre physique, émotionnel et énergétique grâce à des techniques corporelles simples et accessibles à tous.

Ainsi est né une nouvelle profession, la kinésiologie !

Depuis ces 50 dernières années la kinésiologie dispose de moyens d'équilibration spécifiques mis au point par des ostéopathes, des chiropracteurs, des psychologues et neurophysiologistes. Mais il ne s'agit pas d'ostéopathie, ni de psychologie, ni de médecine. Les kinésiologues interviennent sur des personnes non malades désireuses d'améliorer leur bien-être. Néanmoins il est possible d'accompagner les personnes malades sur le plan émotionnel sans prétendre les guérir.

"Le muscle, miroir de nos émotions"

Présentation :

Le kinésiologue est un professionnel qui accompagne ses consultants dans l'harmonisation des déséquilibres énergétiques, physiques, psychiques et émotionnels. Sa première mission est d'identifier les stress qui en sont les causes, même très anciennes. Il oriente ensuite son intervention vers leur effacement en utilisant des techniques réflexes que le client peut éventuellement pratiquer ensuite sur lui-même.

Le principal outil en Kinésiologie est le test Musculaire et concerne la qualité du verrouillage et non la force musculaire. Il est indolore et se pratique sur des muscles sains. Il permet d'entrer en relation avec les systèmes structurels, bio-chimiques et psycho-émotionnels de la personne et d'y détecter les troubles et leurs antidotes.

Les techniques de corrections en kinésiologie sont nombreuses et des protocoles très simples confirment souvent avant leur mise en oeuvre que leur choix répond au besoin de la personne pour résoudre la problématique abordée.

Les principales corrections résultent de la synergie de trois approches :

Les équilibrations énergétiques sur les bases de la médecine chinoise ;
La coordination et la synchronisation des hémisphères cérébraux droit et gauche par mouvements des membres inférieurs et supérieurs
Les défaisons des stress par manoeuvres mettant en application des concepts de neuro-physiologie et utilisant les capteurs sensoriels.

On retrouve également d'autres techniques dans les corrections telles que les réflexes archaïques, la stimulation douce des zones réflexes de la peau sur la tête ou sur le corps faits sur la peau ou à travers les vêtements, des manoeuvres sur les Champs d'Energie Humaine (Couches auriques), des mouvements des yeux issus d'une méthode connue en France sous le nom d'«EMDR», la PNL, la sophrologie, la neuro-motricité etc.

L'objectif en kinésiologie n'est pas seulement de rétablir l'équilibre de manière ponctuelle.

L'intervention du kinésiologue comporte une dimension importante dans l'accompagnement des personnes pour qu'elles deviennent de plus en plus autonomes dans la gestion de leurs déséquilibres, dans leur capacité de contrôle des situations de stress auxquelles elles peuvent être confrontées.

La Kinésiologie en quelques dates :

1920, le Dr. BENNET remarque une amélioration de la circulation sanguine lorsque l'on touche certains points de la tête.
1930, le Dr. CHAPAM remarque que la stimulation de certains points sensibles du corps diminue ladite sensibilité et améliore la santé ainsi que la circulation du flux lymphatique.
1960, Le Dr GOODHEART découvre que chaque muscle est en relation avec un organe et un méridien d'acupuncture.
1973, le Dr. THIE publie un livre : "TOUCHE FOR HEALTH" (traduit en 25 langues) dans lequel il établit les relations entre muscles, méridiens et points réflexes (lymphatiques et vasculaires).

Peu à peu se développe l'idée d'une interrelation entre les différents systèmes: structurel, lymphatiques, neurologique, énergétique, psychologique, et biochimique.

Années 1970, Daniel WHITESITE et Gordon STOCKES démontrent que de nombreux problèmes physiques ont une origine émotionnelle. Ils formulent le "concept 3 en 1".

Années 1970, toujours, le Dr. DIAMOND, psychiatre australien, met au point une série d'affirmations positives permettant une transmutation : positiver des sentiments négatifs associés à une problématique.

L'école de kinésiologie EKMA est issue du Centre d'Étude des Médecines Douces créé en 1976 par Rabia et Jean-Claude GUYARD. Les cours de la méthode "Santé par le Toucher" ont été organisés au CEMD dès août 1980.

Années 1980, plusieurs branches de la kinésiologie se développent, dont "l'Edukinésiologie" créée par Paul DENNISON qui utilise le mouvement pour coordonner et synchroniser les deux hémisphères du cerveau de manière harmonieuse.

Dans les années 1990, Gordon STOKES et Daniel WHITESIDE viendront animer des stages en France dans la première école de Kinésiologie de France : l'EKMA, Ecole de Kinésiologie et Méthodes Associées.

1998, en France, les éléments du livre de John THIE sont repris avec son accord dans le "Manuel Pratique de Kinésiologie" de Jean-Claude GUYARD (Editions du Souffle d'Or) réédité en 2012 avec le sous-titre « Santé par le Toucher ».